Suite "Retour de Fléau"

[Suite de "Retour de Fléau" {Ici.}]

Etoile de Jais sortit sa tete de sa tanniere. Il avait encore quelques ciquatrices peu voyantes sur la nuque ou Fléau lui avait enfoncé ses griffes. Il ne regarda pas le nouveau venu mais dit :

<< Laissez-nous seuls dans ma tanniere. >>

Le chef noir n'avait aucune craintes. Un chat de la foret n'aurait aucune chance de le battre, alors pourquoi s'inquieter ?

Fléau abandonna les chats du Clan de l'Ombre et entra dans la tanniere du chef avec un sourire méchant et diabolique sur les babines. Le chef noir ne le vit pas tout de suite et Fléau attendit le moment ou Etoile de Jais se rendrait compte qu'il allait mourir.

Etoile de Jais ne sentait pas son odeur. Normal puisque le matou noir a la patte blanche s'était roulé dans la boue et dans le territoire du Clan de l'Ecume avant. Le chef demanda, toujours le dos tourné :

<< Alors ? Qui es-tu et que veux-tu ? >>

Il se tourna et Fléau vit un instant la terreur dans ses yeux. Sur ce, Fléau sortit ses griffes et se jeta sur Etoile de Jais. L'effet de surprise fit de nouveau gagner l'avantage a Fléau. Il put enfoncé ses griffes dans sa nuque, de nouveau. Un cri d'horreur, de bataille et de douleur se fit entendre dans toute la foret.

Coeur de Cerises savait d'où venait le bruit, elle se mit à courir, elle rentra dans la tanière. Avec beaucoup de vitesse elle sauta sur l'agresseur. Elle planta ses crocs dans le dos de Fléau. Elle savait qu'il était dangereux. Elle le frappa fort, mais cela ne suffirait pas. Elle sentit des griffes s'enfoncées dans sa peau. Du sang s'écoulait partout dans la
tanière. Elle se débattait autant qu'elle pouvait.

Fléau se crispa se sentant une paire de griffes se planté dans son dos. Il tourna avec un coup de dents. C'était Coeur de Cerises. Les autres membres du Clan seraient bientot la et sa serait trop dangeureux. Fléau ne pouvait pas combattre tout un Clan, et il le savait. Il se retourna vers Etoile de Jais ignorant la Lieutenant e ses coups terribles. Il leva sa patte blanche et regarda avec un sourire le corps abattu d'Etoile de Jais. Si il avait la chance, il ne perdrait que 3 vies.
Fléau visa la blessure re-ouverte sur la nuque du menneur. Il se prépara a frapper.

Coeur de Cerises lâcha prise. Tout aussi tout elle aperçut Ombre prêt à achever son chef. Elle sauta sur Ombre avec peu de vitesse mais beaucoup d'habilitée. Elle le déséquilibra, elle l'éloigna d'Etoile de Jais. Ombre était trop fort, mais elle protégerait son chef. Le sang coulait de son chef, mais pas assez pour le tuer. Elle devait se dépêcher, en quelque seconde, le choix fût prit. Elle devait l'attirer dehors. La lieutenant lui envoya quelque méchanceté qu'elle ne pensait pas. Elle recula doucement en continuant les insultes.

Fléau montra des crocs et grogna fort en entendant les insultes. Il fallit sauter sur elle et lui arraché la fourrure du dos mais il se retint. Il n'aurai pas de deuxieme chance pour tuer Etoile de Jais, mais il reverrait surement la Lieutenant. La matou noir l'ignorant encore, et sourrit en voyant Etoile de Jais essayant de se relever. Il leva sa patte meurtriere et la plongea dans la blessure du chef.

Etoile de Jais hurla plus fort que dix Monstre réunis. Il s'écroula lentement au sol. Il devenait aveugle. Il perdait une vie. Sa devait etre sa. Il entendit le bruit des cousinets frappant le sol a toute vitesse. Des cris d'horreur se firent entendre et le meneur hatelait. Il avait du mal a respirer. Mais en réunissant ses dernieres forces, il se leva. Il se leva fierement et se dirigea vers Fléau. Il ne le voyait rine mais pouvait toujours sentir. Il entendit Fléau poussait un cri d'étonnement de voir le meneur du Clan de l'Ombre sur ces pattes. Il frappa et mordit Fléau au cou, fessant couler le sang.

Coeur de Cerises sent voulait, tout ça était sa faute, elle devrait en payer. Elle sauta sur Fléau à son tour. Son chef était courageux mais faible en ce moment. D'un signe de queue de travers, elle fit signe au guérisseur de venir soigner Etoile de Jais. Avec fureur elle laboura le ventre de Ombre de cou de griffes. Un douleur lui fit, les crocs d'ombre était dans sa nuque, le bruit devenait assourdissant, mais elle roula sur le sol. Ombre lâcha prise. Elle ne pouvait à peine tenir sur ces pattes.

Fléau abandonnant tout combat, se débarassant de ces adverses d'un coup de patte, il courra vers la sortie. Il devrait ensuite faire une course poursuite a travers les marécages qui risquerait d'etre dur. Il se retourna vers le Camp encore sous le choc. Et lanca :

<< Rappelez-vous de moi et craignez moi, car je suis Fléau ! Le solitaire qui a tué votre chef ! >>

Et il sortit en courrant du Camp et s'élanca vers nul part. Il fallait juste échapper au Guerriers adverses. Il fut bientot hors de vue, et il ne voyait plus le Camp.

Coeur de Cerises tomba sur le sol. Elle allait surement mourir, le plus important était que son chef survive. Elle cracha du sang. Elle regarda un moment Etoile de Jais. Le guérisseur s'occupait de lui. Elle ferma les yeux en repensant à tout ces souvenirs. Une odeur familière lui chatouilla les narines. Elle sentit son propre sang, quelle odeur désagréable. Elle lâcha un profond soupir.

Etoile de Jais se leva. Il abandonna le Guérisseur et monta sur son Rocher. Il regarda la foule de chats, sa blessure saignait abondement. Il toussa.

<< Qui ? Qui, a laissé ce chat entré dans le Clan ? >> articula-t-il.

Il hatela. Son Guérisseur s'avanca mais Etoile de Jais le fusilla du regard. Le Clan de l'Ombre ne devait pas penser que son chef ne pouvait pas combattre un solitaire.

Coeur de Cerises encore entrain de perdre du sang se releva, elle était à bout de force, elle yeux énervée, elle s'avança. D'une ensanglantée elle dit :

<< C'est moi ! >> dit-elle avec du sang qui sortait de sa bouche. << Je ne pouvais pas savoir. >>

Ses membres tremblaient. Tout le monde la regardait bizarrement. Elle avait envie de se faire toute petite. Elle tiendrait. Une douleur lui monta au crâne. Elle s'allongea au sol, les yeux étaient couvert de larmes, la douleur à la nuque lui faisait perdre tous ses moyens. Elle se releva et avança dans la foule. Tombant à quelque moment, elle se relevait toujours. Elle serait bannit pour sa faute. Elle se préparer à sortir. Ses tâches blanches étaient rouge.

Etoile de Jais vit Coeur de Cerises faire quelques pas vers la sortie du Camp. Apres efforts il fit signe a quelques guerriers d'intervenir si nécessaire. Il s'adressa a son Lieutenant :

<< Ou vas-tu ? Je veux des explications ! Donne moi toutes ces paroles, qui il a dit qu'il était, son clan, tout. >>

Sa voix ferme bougeait un peu. On sentait la petite furiosité dans son ton, mais le Clan ne broncha et attendit avec impacience la réponse du Lieutenant roux foncé.

Coeur de Cerises entendit les paroles d'Etoile de Jais. Elle ne tarda pas à faire demi-tour. Le regarde d'Etoile de Jais paraissait énervé. Elle se souvint d'Etoile de Sable, sa soeur. Elle ouvrit ses grand yeux bleus et raconta toute l'histoire. Plusieurs gouttes de sang tombèrent de son pelage roux. Sans faire attention à la douleur, elle attendit une réponse de son chef. Serait-il d'accord ? Peu-être qu'il la chasserait du camp pour toujours. Elle n’espérait pas mieux de sa part.

Etoile de Jais grogna. La douleur le fessait soufrir mais il tint bon. Il ne devait pas montrer sa faiblesse. Fléau était un solitaire, probablement un chat domestique. Son regard passa dans les yeux de chaque chat present dans le Camp pour enfin s'arreter sur Coeur de Cerises. Le meneur regarda durement son Lieutenant.

<< Ombre. Ce chat ne s'appelle pas Ombre. Il s'appelle Fléau. C'est un solitaire maintenant. Il tue pour vivre et vit pour tuer. Souvenez-vous de son pelage et ne vous en approcher pas. IL est plus dangeureux qu'un Clan réunis. >> dit-il a son Clan d'une voix dure et forte.

Coeur de Cerises sentait son coeur battre la chamade. Elle respira à fond et ajouta :

<< Etoile de Jais, je dois te parler. >> dit-elle frustrée.

Coeur de Cerises sentit ses pattes de dérobaient sous elle, mais elle n'y fit pas attention.
Elle devait demande à Etoile de Jais d'où venait-elle. Peut-être serait-il. Cette questions était importante pour elle.

Etoile de Jais fut surpris. Il fit oui de la tete. Sa queue fit signe a Coeur de Cerises d'attendre pres de sa taniere, et, avant de se retourner, il hurla a son Clan :

<< Rappeler-vous toujours de ceci : Nous ne nous baissons pas pour les solitaires ! Nous sommes forts, plus forts qu'aucun Clan ! Et nous sommes unis ! >>

Il se retourna et entra dans sa tanière, derriere lui des cris d'approbations. Il se tourna vers son Lieutenant :

<< Que veux-tu me dire ? >> demanda-t-il.

Coeur de Cerises réfléchit un instant. Comment prendrait-il sa question ? Peut-être dira-t-il la vérité ou bien il la chassera. Etoile de Jais était un bon chef, il comprendrait. Elle rentra dans la tanière. Sa question sera importante, peut-être même horrible ou réconfortante.


<< Je voudrais savoir, qui est ma famille ? >> dit-elle rapidement.

Etoile de Jais fallit faire un bond en arriere. Il grimaca. Coeur de Cerises était la meilleure Lieutenant du monde. Il fallait faire tres attention a ce qu'il dirait. Il leva la tete, sérieusement. Le silence régna un instant.

<< Je ne sais pas. Mais je sais que tes parents sont morts a la bataille. Je me souviendrai toujours d'eux. Je ne crois pas que tu aie de frere ou soeur vivant. Tes parents ont eu deux chatons. Un d'entre eux est mort de froide, l'autre c'est toi. >> dit-il calmement.

Coeur de Cerises sentit son coeur se serait, allait-elle lui raconter se qu'elle savait ? Elle y réfléchissait. Elle reprit son souffle. La lieutenante ajouta avec ses grands yeux.

<< Ma soeur est vivante. Elle se nomme Etoile de Sable. >> dit-elle d'une voix grave.

Elle avait peur qu'il réagisse mal. Qu'il ne la croit pas. Si il faut, tout le clan le sait. Peut-être son camp la rejette juste parce qu'elle est une sang-mêlé.

Etoile de Jais se leva, confu et en colere. Il la regarda durement et froidement. Finalement il répliqua :

<< Si tu le savais deja, pourquoi me poser cette question. >>

Sur ces mots, il sortit de sa taniere d'un pas sur. Il laissa son Lieutenant.